Ses animations firent « salle du Conseil » comble ce vendredi 3 mai 2024 car c’est plus de 250 personnes, acteurs et partenaires autour des enjeux d’aménagement d’espaces publics, venues assister à la toute 1re édition du Lab des espaces publics, créant un pont vers l’expérimentation. Organisée par l’équipe DMOU de la Métropole de Lyon, UrbaLyon a fortement été mobilisée pour la réussite de cette journée ainsi que le trio de l’agence Henning Larsen, et son regard extérieur « aiguisé » sur l’adaptation aux dérèglements climatiques (Fanny Laperrière).
La co-conception tripartite des débats a permis une proposition de contenus, vecteurs de l’antériorité des travaux de la Charte des espaces publics et moteurs de questionnements autour de son 1er volet. Des intitulés de tables rondes contrastant avec la sévérité des enjeux ont pu installer le ton juste au service d’une Métropole « apprenante » (1- Planter sans se planter en milieu urbain : choisir sa palette végétale face aux extrêmes climatiques ; 2 - Oasis de fraîcheur au profit du confort estival des usagers ; 3 - Repenser les espaces publics au fil de l’eau, en respectant son cycle naturel ; 4- Vers une cogestion des espaces verts avec les habitants).
La qualité des quatre tables rondes suivies de visites et d’ateliers tout au long de la journée ont pu nourrir les réflexions de l’ensemble des participants restés en grand nombre pour écouter les propos conclusifs de cette grande première. Le dernier mot de Béatrice VESSILLER a souligné combien nous étions tous concernés par l’adaptation au changement climatique et la mise en œuvre de nouvelles pratiques et des aménagements urbains qui répondent à ces nouveaux enjeux et défis climatiques.
« Cette 1re édition du LAB des espaces publics permet de trouver les solutions ensemble car il n’y a pas de vérité absolue ». L’idée du Lab, c’est bien de mettre en commun les bonnes pratiques (et qu’elles soient) toujours plus adaptées pour vivre ensemble toujours mieux. Les intervenants d’autres grandes villes de Genève, de Strasbourg, de Paris, de Copenhague, ainsi que des communes de la Métropole, Vénissieux et Villeurbanne, ont montré des innovations importantes. L’occupation temporaire, l’urbanisme transitoire, sont une bonne manière de tester les espaces publics et de co-construire avec les usagers. L’après-midi des visites et le rappel à investir le site web des espaces publics pour des propositions témoignent d’une dynamique gagnante enclenchée pour les prochains temps forts du LAB pour les deux années qui viennent.
Retrouvez le LAB des espaces publics sur : labdesespacespublics.grandlyon.com