Même si l’enjeu d’une gestion économe du foncier n’est pas nouveau et que tendre vers une plus grande sobriété foncière paraît nécessaire, le concept de « Zéro Artificialisation Nette », issu du Plan biodiversité de 2018 soulève de nombreuses questions. La poursuite de cet objectif induit en effet un nouveau paradigme de l’aménagement du territoire, et questionne fortement nos manières de concevoir le développement urbain. C’est pourquoi l’écriture législative de cet objectif dans le cadre du projet de loi « Climat et résilience » mobilise et interpelle toutes les forces de l’ingénierie publique territoriale, anticipant les nouveaux outils et leviers nécessaires pour agir sobrement.
Pour comprendre les enjeux et effets induits de ce sujet d’actualité majeur, les Agences d’urbanisme de Lyon et de Saint-Etienne ont réussi à organiser un séminaire en visio et à faire dialoguer plus de 150 partenaires le 30 avril 2021.
13 intervenants d’horizons divers - chercheurs, praticiens, écologues, acteurs de la planification, opérateurs fonciers, acteurs de l’aménagement et de la construction - ont ainsi accepté de se prêter au jeu de la controverse pour ouvrir le dialogue et croiser les regards.
L’Amelyse est ainsi apparue comme un laboratoire idéal pour conduire une approche multiscalaire et multi-acteurs, développer une approche plus écologique de l’urbanisme, favoriser une gestion différenciée des espaces, et comme un espace approprié pour un dialogue en confiance.
A travers ce séminaire, un cycle riche d’échanges partenariaux s’est ainsi s’engagé.