Le 9 avril dernier plus de 80 personnes (Vice-Présidents Mobilité, DGS, Responsables mobilité, et autres partenaires) se sont rencontrées au Château de la Pérollière (Villa Mangini – Campus Enedis) à St-Pierre-la-Palud (Communauté de communes des Pays de l’Arbresle) pour la première édition des Tables de coopération MOBILITÉ. Les participants ont pu discuter de plusieurs sujets à portée opérationnelle forte autour de la mobilité en milieu péri-urbain et se mettre d’accord sur un sujet concret à développer ensemble au cours des prochains mois : créer, hors métropole, un réseau de voies peu fréquentées (parfois appelées chemin vicinaux) dédiées aux modes actifs et à destination première des élèves (du primaire au lycée) et les relier in fine au réseau cyclable de la Métropole.
L’intention d’UrbaLyon était également de créer les conditions de la confiance entre élus de territoires voisins sur des sujets transversaux. Se projeter ensemble, créer du lien et définir un « terrain d’(en)jeux communs » !
Pour mémoire, la pratique du développement local démontre qu’il n’y a pas réellement d’échelle institutionnelle pertinente et idéale. C’est là tout l’enjeu de l’avènement des alliances, ententes et coopérations inter-territoriales. L’enjeu n’est donc plus celui de la recherche du périmètre administratif idéal ou pertinent mais réside en la capacité des acteurs locaux à développer des «ententes» interterritoriales et des démarches opérationnelles communes, et particulièrement dans une logique de réconciliation entre territoires urbains, péri-urbains, voire ruraux.
Et alors, ça donne quoi finalement ?
Plusieurs idées ont émergé, celle ayant recueilli le plus de suffrages étant la possibilité pour les élus de favoriser les déplacements des jeunes à vélo pour se rendre à l’école.
Ainsi, dans le prolongement de cet événement, six EPCI de l’Est lyonnais ont finalement choisi de travailler ensemble pour déposer le 18 juillet 2024 un dossier auprès de l’ADEME (Appel à projet AVELO3 – 2nd relevé) sur la thématique « Usage des chemins vicinaux (ou affiliés) pour les déplacements des scolaires en modes actifs ».
Ce travail prévoit la requalification des chemins actuellement ouverts à la circulation automobile mais peu fréquentés des zones péri-urbaines et rurales en voies vertes, d’une part, pour favoriser les déplacements des scolaires vers les écoles primaires, les collèges ainsi que les lycées et divers équipements d’une part, et pour favoriser les déplacements inter-EPCI d’autre part.
Enfin, un travail d’interconnexion aux infrastructures existantes et projetées du réseau cyclable-cible de la Métropole de Lyon est prévu dans le courant de l’année 2025
Réécouter Virginie Chaverot sur les premières pistes de travail.